
Le Four de Babel - Marjolaine
Aujourd’hui, on vous présente Marjolaine, la créatrice du Four de Babel, qui confectionne les pains de la boutique: Le granivore, la tourtebise, la brioche, le potipain et les biscuits de noël. En allant lui rendre visite dans sa boulangerie à Kerinou, nous sommes rentrées dans l’univers de Marjolaine. On avait envie de vous partager cette rencontre.
Interview avec Marjolaine
- Quand as-tu lancé ton activité et comment ça s’est passé ?
J’ai ouvert en décembre 2017. Je voulais avoir une boutique en centre ville et je me suis aperçue assez rapidement que là où j’étais placée, les clients n’allaient pas venir donc j’ai commencé à faire des livraisons et à faire le marché pour aller à leur rencontre.
- Comment as-tu rencontré Ana ?
Ana est venue me rencontrer sur le marché après l’ ouverture des Bocaux d’Ana, en 2019.
- Tu faisais quoi avant ?
Avant j’étais enseignante spécialisée et co-directrice d’un établissement de soin.
- Qu’est ce qui t’a donné envie de te tourner vers la confection du pain ?
J’ai réfléchi longtemps… J’avais envie de me tourner vers quelque chose en lien avec la nourriture de l’esprit et du corps. Ensuite, je suis allée me former. J’ai repéré les boulangeries qui m’inspiraient pour faire des stages.
Histoire & Création

ton ADN d'entreprise ?

- Pourquoi tu as fait le choix de te tourner vers du pain Bio ?
Je n’ai pas fait le choix de me tourner vers du pain bio. Je suis écolo et je mange bio, et c’était donc logique pour moi de ne pas proposer aux autres moins bon que ce que je mange. Bon selon mes critères bien sûr.
- Dans le choix de tes fournisseurs, tu es parti sur quoi ?
J’essaie d’aller plutôt vers les petits producteurs qui sont alignés avec mes valeurs : du bon et du bio. J’en ai trouvé pour la farine, le beurre, l’épicerie, les oeufs. Ce n’est pas facile sur certains produits comme la crèmerie car il n’y a pas assez de producteurs bio dans ces secteurs.
- En plus des Bocaux d’Ana, tu distribues tes produits auprès de qui actuellement ?
Les Biocoops, une Amap, au Beaj Café, au marché de Coat Bihan le vendredi, les écoles Diwan de Brest. Et ensuite je livre le pain pour des événements ponctuels.
- Au sein de ton équipe vous êtes combien ?
Nous sommes deux : je prépare les pains et Christophe fait les livraisons dans les différents points de vente.
L' histoire du nom "Le Four de Babel"
- Pourquoi le Four de Babel s’appelle le Four de Babel ?
J’ai vécu en Seine Saint Denis et dans le 18ème à Paris, où il y a beaucoup de diversité. En Bretagne, on est a une extrémité et pas forcément à un carrefour de cultures. Je n’ai pas retrouvé ce mélange de cultures et ça m’a manqué. J’aime bien faire des recettes autour du pain, de la pâtisserie avec des goûts venant d’ailleurs, c’est une façon de faire découvrir aux gens l’autre, l’ailleurs par la nourriture. La Tour de Babel, c’est l’endroit où l’a différence culturelle s’est créée. Dieu a voulu punir l’Homme parce qu’ils voulaient savoir en créant plein de langues pour que l’on ne se comprenne plus. Je trouve que d’avoir plein de langues et plein de cultures ça rassemble, comme dans une tour, on peut se rassembler autour du four.
- As-tu de nouveaux projet pour le Four de Babel ?
Oui, j’ai le projet de changer de lieu.

Vous avez l’eau à la bouche ?
Nous oui ! les produits de Marjolaine, on adore. 🙂
Vous pouvez les retrouver au niveau de la caisse aux Bocaux d’Ana.
À très vite !